WorldFair (creation 2011)
Conception Rachid Ouramdane, music by Jean-Baptiste Julien
Performed by Rachid Ouramdane and Jean-Baptiste Julien
Premières from May 12th to 14th – Festival EXTRA – Bonlieu, Scène Nationale d’annecy
Political history can’t be taken apart from its incarnations. Art dedicated to a nation, heraldic science, futurism, commemorative aesthetic, socialist realism, bodies erected as statues or monuments, national idols, national graphic arts… all these ideas are what I will attempt to materialize with dance, sound design in live, and videos.
The body aesthetic and the physical masterliness close to Body Art will be ways for me to include how the body can be transformed by certain governments, and to litteraly incorporate the colours of national emblems and governmental plastic. On a stage made of delusions, where the reality is lost in virtual spaces through visual and acoustic devices, what is at stake, it’s the dissolution of a body built around official ideals.”
Rachid Ouramdane
Conception Rachid Ouramdane, musique Jean-Baptiste Julien
Interprétation Rachid Ouramdane et Jean-Baptiste Julien
Premières du 12 au 14 mai – Festival EXTRA – Bonlieu, Scène Nationale d’Annecy
Corps-vitesse et évanescent du progrès technologique… Corps-socle et rassurant de l’idéal patriotique… Corps virtuose, ostentatoire, de l’industrie du luxe et du spectacle… Corps vecteur de civilisation, de valorisation, de stigmatisation, d’individualisme ou de bien-être… Aucune société, que le pouvoir y soit conservateur, libéral ou révolutionnaire, ne s’est développée sans véhiculer sa propre idéologie du corps. Enjeu social, moral mais aussi politique, il peut être le levier d’action d’un certain nombre d’autorités qui, pour ne pas constituer explicitement de politiques corporelles (comme a pu l’être le réalisme socialiste et le corps stakhanoviste de l’époque stalinienne), n’en imposent pas moins des normes esthétiques.
Le chorégraphe Rachid Ouramdane questionne donc les esthétiques officielles dans Exposition universelle : De quelle façon une idéologie s’incarne t-elle dans des formes sensibles ? Quelles attentes du pouvoir l’œuvre d’art vient-elle servir ? Quels stigmates l’histoire politique laisse t-elle sur les corps ?